Qui étaient-ils ?
 
Un résistant était une personne qui s'oppposait au régime de Vichy et l'occupation allemande durant la guerre.
Ils pouvaient être des hommes ou des femmes de tous âges, mais souvent jeunes.
Moins nombreuses que les hommes, les femmes participaient également à la résistance mais dans des rôles différents.
Ils  étaient issus de tous les milieux sociaux. 
Tout les partis politiques de gauche comme de droite, toutes les religions étaient représentées au sein de la résistance.
Volontaires engagés dans l'action clandestine, les résistants risquaient à tout moment d'être dénoncés, arrêtés, torturés, emprisonnés, exécutés ou déportés.
Ils constituaient une toute petite minorité courageuse, qui a suscité
à la fin de l'Occupation un mouvement social beaucoup plus vaste, entraînant l'adhésion de la majorité des Français.

En pratique la résistance a revêtu quatre formes principales : la collecte de renseignements utiles aux alliés. La lutte politique par la distribution de tracts ou de journaux clandestins, l'assistance aux juifs, aux réfugiés, aux parachutistes alliés, etc.., grâce aux filières d’évasions, et la lutte par les armes, à base de guérillas, d’exécutions et de sabotages. Ces trois derniers modes ont été dominants en France et plus globalement en Europe de l’Ouest. Dans le cas Français, les résistants se sont rassemblés dans trois types d’organisations différents. Les réseaux, qui sont des groupes restreints ( 7 à 88 personnes maximum ), souvent en contact avec la France libre, à Londres, et les services secrets alliés; les mouvements qui comptent parfois plusieurs milliers de militants, visent d’avantage à informer la population, à lutter contre la propagande de Vichy et du Reich. Les plus importants s’appellent Combat, Libération-sud, Franc-Tireur, Défense de la France... ;Ils éditent des journaux du même nom et se montrent plus indépendants à l’égard de Londres. Les maquis, souvent organisés par les mouvements, rassemblent des combattants dans des zones difficiles d’accès : marécages, forêts, montagnes,… Ce sont des bases de départ pour mener des opérations de guérilla.


On ne trouvait pas des résistants qu’en France, il y en avait aussi en URSS, en Italie, aux Pays-Bas, en Yougoslavie, en Pologne, en Grèce, et même en Allemagne. Mais ces derniers furent rares et impitoyablement réprimés. Le nombre de résistants ayant participé de façon militaire sont estimés à 300 000 par les historiens.


Par Alice Stenhouse 

 
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"La france a perdu une bataille, mais elle n'a pas perdu la guerre"
Géneral de Gaulle, lors de son appel du 18 juin


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