Les organes de répression
 
Rappel : définition du mot "répression" : c'est l'action de réprimer (=empêcher quelque chose de se développer). Elle a donc pour but d'empêcher tout soulèvement de la part des opposants du régime et peut être sous forme de sanction punitive ou pénale.

Définition du mot "gestapo" : c'est un therme qui désigne l'ensemble des services de police
allemands.




Nous allons vous présenter ci-dessous les organes de répression responsables des condamnations et des arrestations en France (de 1940 à 1944).

Organismes déjà existants en 1940 :

- la police et la gendarmerie.
- les Renseignements généraux.
- les Brigades spéciales de la Préfecture de police de Paris pour la répression des "terroristes ".

Organismes créés par le gouvernement de Vichy :

- la Milice (créée en 1943).
- la Police aux questions juives.
- le service de police "anti-communistes".
- les groupes mobiles de réserve en activité dans la zone Nord dès la fin de 1942.

Organismes de l'occupant allemand :

Le commandement militaire allemand (Militärbefehlshaber in Frankreich), qui met en place dès
son installation en France un arsenal répressif dont l'objectif est la sécurité de ses troupes et le maintien de
l'ordre :
- la police militaire : la Feldgendarmerie.
- la police secrète de l’armée : GFP (Geheime Feldpolizei), chargée des enquêtes.
- les forces armées : la Wehrmacht.
- le service de renseignement de l'armée : l'Abwehr.

Les services de la police politique :
-la Sipo-SD4, dépendant du RSHA5, l'Office central de sécurité du Reich, à Berlin, comprend :
-la Sipo qui regroupe la Gestapo 6 (Geheime Staatspolizei) et la Kripo7 (Kriminalpolizei).
-le service de sécurité du parti nazi.

En été 1942, Karl Oberg, chef des SS et de la police Française, rencontre René Bousquet
(secrétaire général de la police de Vichy) pour officialiser la collaboration entre les services français et
allemands.

Les résistants arrêtés peuvent faire l'objet d'une condamnation par :
- un tribunal militaire allemand.
- une cour de justice française, notamment les juridictions d'exception créées par Vichy : Sections
spéciales et tribunal d'État. Les condamnations à mort prononcées par les juridictions spéciales de
l'État français sont sans recours et exécutoires immédiatement.
Les résistants arrêtés peuvent être aussi détenus sans jugement (internés administratifs ou otages).


Par Alice Stenhouse
 
 
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"La france a perdu une bataille, mais elle n'a pas perdu la guerre"
Géneral de Gaulle, lors de son appel du 18 juin


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